Christian Huygens est né le 14 avril 1629 à La Haye (Pays-Bas). Son père, diplomate, est relativement influent, ce qui lui permet d'échanger avec Mersenne et Descartes. Christian reçoit une éducation à domicile jusqu'à 16 ans. Il entre alors à l'université de Leiden pour étudier les mathématiques et le droit jusqu'en 1647. C'est à cette époque qu'introduit par son père, il commence à correspondre avec Mersenne. Il poursuit ensuite les mêmes disciplines à Breda pendant deux ans. Il part alors en mission diplomatique au Danemark, puis dans plusieurs pays européens.
Il s'intéresse ensuite à l'optique, notamment aux lentilles et télescopes. Il découvre en 1655 Titan, la première lune de Saturne (liste sur Astrocosmos). Il séjourne plus tard à Paris sur l'invitation de Colbert. En effet, la Société Royale de Londres a été créée en 1660, et la France ouvre en réponse en 1666 l'Académie Royale des Sciences. On demande alors à Huygens de l'organiser, car il connaît le fonctionnement de la Société Royale de Londres. Il apprend alors les probabilité en échangeant avec Pascal et Fermat. Il fait par la suite de nombreuses autres découvertes en astronomie, dont la forme des anneaux de Saturne. Cependant en 1670, il tombe malade (sa santé a visiblement toujours été fragile) et doit quitter Paris pour rentrer en Hollande. Croyant être proche de sa fin, il envoie ses articles non publiés à la Société Royale.
Il revient toutefois à Paris en 1671 et y occupe des postes importants. Mais l'année suivante, Louis XIV envahit les Pays-Bas, plaçant les scientifiques hollandais vivant en France dans une délicate situation. Huygens résussit néanmoins à rester neutre et continuer son travail. Il rencontre alors Leibniz et découvre les travaux de Newton en optique. Il reste à Paris jusqu'en 1681 puis rentre en Hollande. En 1683, Colbert meurt et Huygens perd sa protection qui lui permettait d'échapper aux lois contre les protestants. Il est alors quasiment assigné à résidence.
A la fin de sa vie, Huygens s'intéresse à la vie extraterrestre et écrit l'un des premiers traités sur le sujet (Cosmotheoros, publié à titre posthume). Il décède le 8 juillet 1695 à La Haye.
Il a notamment publié :
Cyclometriae (1651)
De Circuli Magnitudine Inventa (1654)
Horologium Oscillatorium sive de motu pendulorum (1673)
Traité de la Lumière (1678)
Cosmotheoros (1698)
Sources :
Bibmath
Université St-Andrews